#STOPTABOU

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#STOPTABOU

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Les difficultés en santé mentale et le suicide sont toujours des sujets tabous dans notre société. Ce silence autour de la souffrance psychique isole celles et ceux qui ont des pensées suicidaires et alimente la honte qu’ils et elles peuvent ressentir.

À cause de cela, il est d’autant plus difficile d’oser se confier et rechercher de l’aide quand ça va mal. Combattre le tabou est donc primordial pour rompre l’isolement et ainsi promouvoir le dialogue et renforcer la prévention du suicide.

Au cœur de nos missions

Depuis maintenant 20 ans, parler et faire parler du suicide afin de briser le tabou est au cœur de l’engagement de l’association STOP SUICIDE.

STOP SUICIDE développe ses interventions pour s’adapter à la demande croissante des jeunes et des professionnel.le.s d’aborder cette thématique sensible. Nous avons pour mission de parler avec les jeunes du suicide sans honte, de promouvoir la bienveillance et l’entraide, ainsi que les informer sur les différentes aides à disposition.

Cette année, notre campagne aborde des thématiques en lien avec le suicide, car pour prévenir le suicide il faut aussi parler des raisons pour lesquelles les jeunes vont mal, et les raisons qui entraînent un passage à l’acte. Ce mois-ci nous nous intéressons au tabou et à la honte autour du suicide et des problèmes en santé mentale. En brisant ce tabou, nous souhaitons permettre à de nombreux jeunes de sortir du silence et d’accéder à une aide professionnelle.

En luttant contre le tabou, nous pouvons sauver des vies !

Revoyez cette vidéo réalisée à l’occasion de nos 15 ans, qui présente les moments clés et les différentes missions de l’association !

Témoignage : la peur d’en parler

Pourquoi est-ce si difficile de demander de l’aide lorsque l’on ne va pas bien ?

Dans ce TED Talk, la jeune Saddie Penn aborde le sujet en racontant sa propre histoire.

Les personnes en crise suicidaire peuvent avoir peur de demander de l’aide, car elles appréhendent la réaction des autres. Le silence qui règne autour de l’idée du suicide stigmatise les personnes en crise qui ressentent une honte d’autant plus forte et se renferment sur elles-mêmes.

Mais nous pouvons agir pour que ça change : Apprenons à repérer les signaux du suicide, osons engager le dialogue. Soyons là pour celles et ceux qui en ont besoin et rappelons-leur que peu importe ce qu’elles ressentent elles doivent se sentir libres de le partager.

Le silence n’est jamais la solution : Parlons-en !

La campagne 2012 de STOP SUICIDE

Retour sur la campagne 2012 de STOP SUICIDE qui avait pour objectif de combattre le tabou du suicide.

Pourquoi cette campagne ? Le tabou entretient l’ignorance. Il stigmatise les personnes qui souffrent et les pousse à s’isoler et à rester dans le silence, réduisant ainsi les possibilités d’intervention.

Mais comment faire pour lutter contre le tabou ? Il faut s’informer, ne pas hésiter à se tourner vers des ressources d’aide professionnelles, et surtout oser en parler !

Témoignage : dépasser la honte autour des problèmes de santé mentale

Pourquoi avons-nous autant de peine à parler des problèmes de santé mentale ? Clémence, de la team Madmoizelle répond à cette question en se confiant sur sa dépression : « J’avais honte de mes faiblesses, honte de mon impuissance. Honte d’avoir besoin d’aide »

Nous ne sommes pas encouragé.e.s ni soutenu.e.s à prendre soin de notre santé mentale contrairement à notre santé physique. Pourtant, ce n’est pas parce qu’une blessure est invisible qu’elle n’existe pas.

Clémence a réussi à surmonter la honte autour de la dépression en s’exprimant : grâce au dialogue et au partage elle a appris à prendre soin de sa santé mentale, et à ne plus en avoir honte !

Un témoignage inspirant et plein d’espoir à lire sur madmoizelle.com !

Le tabou et les idées reçues

De nombreuses idées reçues au sujet des difficultés en santé mentale et du suicide sont encore véhiculées de nos jours et impactent fortement la prévention du suicide. Les idées reçues contribuent à maintenir l’ignorance et donc le tabou autour du suicide.

Par exemple, l’idée que le suicide serait un acte lâche peut aggraver le sentiment de honte chez les personnes qui traversent une période de crise et représente donc un obstacle à la demande d’aide.

Ensemble, parlons-en : informons-nous sur les idées reçues pour pouvoir déconstruire ces fausses croyances qui perpétuent le tabou autour du suicide !

Nous approfondirons cette thématique durant le mois de novembre, mais en attendant tu peux en savoir plus sur ces idées reçues en cliquant ici !

Le tabou culturel autour de la santé mentale

La 1ère fois qu’on conseille à Sangu Delle d’aller voir un thérapeute pour parler de son stress et son anxiété, il a ressenti une profonde honte. Il a été confronté à ses propres préjugés, selon lesquels un homme, en particulier dans sa culture africaine, doit maîtriser ses émotions seul et ne surtout pas les exprimer.

Lorsqu’il apprend que son meilleur ami est diagnostiqué schizophrène, il prend conscience de la stigmatisation des personnes touchées par les maladies mentales et de ses conséquences : ces personnes ont tendance à s’isoler et à ne pas oser se confier à cause du rejet et de la discrimination. L’ignorance sur la santé mentale les prive de l’empathie et du soutien dont ils et elles ont besoin.

à travers ce TED Talk, Sangu Delle a un message fort à faire passer : il n’y a pas de honte à prendre soin de sa santé mentale, elle est tout aussi importante que la santé physique. « Être honnête sur nos émotions ne nous rend pas faible mais humain. Il est temps de mettre fin au stigma associé aux maladies mentales ».

Comment parler du suicide ?

Il faut oser parler du suicide pour combattre le tabou autour de la souffrance psychique et promouvoir une recherche d’aide ! Pour cela, les médias ont un grand rôle à jouer pour informer à ce sujet.

Dans cet article du blog le Temps, Léonore Dupanloup, chargée de prévention médias à STOP SUICIDE, explique comment on peut parler du suicide pour favoriser un effet préventif et éviter un effet incitatif.

A lire sur le blog de STOP SUICIDE !

Perdre un proche par suicide

Le livre « Comprendre le suicide » aborde dans un de ses chapitres le deuil après le suicide d’un.e proche. Il nous aide à mieux comprendre le processus de deuil après une perte par suicide et l’aide qui peut être apportée aux personnes qui traversent cette épreuve.

Tu peux lire ce chapitre en libre accès !

Des professionnel.le.s sont là pour t’épauler si tu traverses un deuil. Tu ne dois pas hésiter à les contacter pour qu’ils puissent t’aider. La Fondation As’trame (présente sur plusieurs cantons) soutient et accompagne les personnes qui font face au décès d’un proche : Tél. 022 340 17 37 – www.astrame.ch/

Témoignage : le deuil après le suicide d’un parent

Angèle, jeune Youtubeuse de 24 ans, nous raconte avec émotion et courage comment elle s’est reconstruite après le suicide de son père.

Honte, culpabilité, colère… les émotions qui surgissent après le suicide d’un proche sont complexes. Pendant des années, elle a gardé le silence sur son histoire, elle s’est sentie seule et bizarre car ses amis n’osaient pas non plus aborder ce sujet.

Elle a décidé d’en parler publiquement pour déculpabiliser les personnes qui vivent cette situation et pour briser le tabou qui existe autour du suicide. Il faut oser en parler, c’est la clé de la guérison.

N’ayez pas honte de vos émotions, écoutez-les, acceptez-les et surtout, parlez-en !

Tu peux en savoir plus en regardant le témoignage bienveillant d’Angèle sur Youtube ou dans cet article de Madmoizelle.

On peut prévenir le suicide

70 à 99% des personnes sont touchées par le suicide de près ou de loin : elles connaissent une personne qui s’est suicidée, connaissent une personne qui a tenté de se suicider ou a eu des pensées suicidaires ou ont eux/elles-mêmes tenté de mettre fin à leurs jours.

À travers son histoire, Shawna Percy nous explique qu’il est possible de prévenir le suicide : avec l’éducation et la compassion. Dans cette conférence TED Talk elle donne des pistes de solution.

Il est 4 fois plus probable d’être confronté.e à une personne qui tente de se suicider et 26 fois plus probable de parler à une personne qui a des pensées suicidaires que de devoir faire les gestes de premiers secours après un accident. Il est donc essentiel d’apprendre à parler du suicide, ouvertement et directement et d’apprendre à intervenir dans des situations de détresse psychique !

Mad Pride : déstigmatiser les maladies mentales

En automne 2019, la 1ère Mad Pride de Suisse a rassemblé un millier de personnes en faveur de l’intégration et de la diversité.

Cet événement avait pour but d’attirer l’attention sur la santé mentale et amener la population à reconnaître et accepter les maladies psychiques dans la société et dans le monde du travail qui sont encore taboues.

En Suisse, une personne sur 5 souffre de problèmes psychiques, nous sommes toutes et tous concerné.e.s : Agissons ensemble pour déstigmatiser les troubles de santé mentale !

Retour sur cet événement avec le dossier de la RTS.