Suicide et réseaux sociaux : entre risque et prévention

Récemment, les médias romands se sont beaucoup intéressés aux liens entre suicide et réseaux sociaux.

Comme le montrait l’émission Mise au point (RTS) de dimanche, ces derniers peuvent être un vecteur de harcèlement entre adolescents, et sont parfois utilisés pour diffuser des scènes de violence (envers soi ou autrui).

Mais les réseaux peuvent aussi être utiles à la prévention : depuis plusieurs années, Facebook offre à ses utilisateurs la possibilité de signaler les contenus inquiétants postés par leurs amis et fournit les numéros des services d’aide locaux ainsi que des conseils pour agir auprès de leurs proches.

Cette semaine le géant du web a annoncé que son logiciel permettant de repérer les contenus à tendance suicidaire serait désormais disponible en-dehors des Etats-Unis. Ce programme scanne et analyse les contenus des utilisateurs et envoie une alerte à des équipe d’intervention mises en place dans chaque pays. Ces équipes sont ensuite chargées de contacter l’utilisateur ou les services d’urgence dans les cas les plus graves.

20 minutes et Couleur3 se sont penchés sur ce sujet et ont relayé le point de vue de STOP SUICIDE. Comme le résume Léonore Dupanloup, chargée de communication : “toute initiative visant à prévenir les suicides est bonne à prendre, et à l’heure actuelle il est essentiel d’agir aussi sur le web. Il est toutefois important que les personnes chargées de ce travail soit correctement formées et encadrées, car elles seront peut-être confrontées à des situations dramatiques”.