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Parler du suicide dans les médias est essentiel pour la prévention, car cela contribue à diminuer le tabou qui entoure ce sujet et permet de réduire la stigmatisation qui pèse sur les personnes concernées. Cependant, traiter cette thématique difficile est souvent délicat, et il est essentiel d’adopter les bons réflexes pour favoriser l’effet préventif d’une publication.
Pour soutenir les professionnel.le.s des médias, l’association STOP SUICIDE a conçu une brochure de conseils avec le soutien du Service de la santé publique du canton de Neuchâtel. Cette brochure a été pensée comme un outil pratique présentant les principes de base de la médiatisation du suicide, auquel se référer facilement pour traiter cette thématique. Les conseils présentés sont basés sur les guidelines de l’OMS et sur les études récentes sur le sujet.
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Traiter du suicide dans les médias est nécessaire pour briser le tabou qui entoure ce sujet et qui enferme les personnes en détresse dans leur souffrance.
Aborder ce sujet n’est jamais anodin. La façon dont le suicide est traité agit sur les représentations qu’en ont les lecteur.trice.s, auditeur.trice.s, téléspectateur.trice.s… Et peut entrainer un passage à l’acte chez les plus vulnérables d’entre eux.elles.
Ce phénomène est appelé effet Werther, d’après le personnage du roman de Goethe. Des chercheurs ont montré qu’il a été particulièrement intense aux Etats-Unis suite au suicide de Robin Williams.
Les conclusions de cette recherche invitent les journalistes à traiter le suicide avec délicatesse et discernement. Il est essentiel de mettre en balance l’intérêt informationnel à livrer certains détails (sur la méthode en particulier), et celui à protéger les personnes à risque de suicide élevé.
STOP SUICIDE soutient les journalistes dans ce travail. Nos pages Presse sont à disposition pour plus d’information. Besoin d’un conseil, d’une information ou d’un avis préventif? Léonore Dupanloup, chargée de communication et de la prévention médias est là pour vous!
Auteur: The British Journal of Psychiatry
Année de publication: 2010
Mots clés: taux de suicide, médias, prévention
Etude, développée par le Centre de santé publique à l’Université médicale de Vienne, qui démontre l’effet négatif (l’effet Werther) mais également positif (l’effet Papageno) que les médias peuvent avoir sur le taux de suicides.
Auteur: The British Journal of Psychiatry
Année de publication: 2010
Mots clés: médias, lignes directrices, références
Supplément à l’étude démontrant les effets, tant positifs que négatifs, que les médias peuvent avoir sur le taux de suicides. Cet article offre un résumé des lignes directrices à suivre ainsi qu’une liste d’institutions et de documents pouvant apporter diverses informations.
Auteur: The Journal of Crisis Intervention and Suicide Prevention
Année de publication: 2002
Mots clés: suicide, traitement médiatique, prévention
Etude menée par Konrad Michel, Conrad Frey, Kathrin Wyss, Ladislav Valach et publiée en 2000 dans la revue Crisis (21/2/2002). Cette recherche a été menée dans le but de soutenir la publication de lignes directrices concernant la médiatisation des suicides dans la presse écrite.
Auteur: Sophie Dupont
Année de publication: 2016
Mots clés: Journalisme, médias, médiatisation du suicide, effet Papageno, effet Werther
Le Courrier revient sur les résultats de l’enquête menée par STOP SUICIDE sur mandat de l’OFSP. Comment les journalistes traitent-ils du suicide? Quels sont les rapports entre médias en milieu de la prévention? Si vous souhaitez en savoir plus sur les conclusions de cette étude, n’hésitez pas à nous contacter! info@stopsuicide.ch
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Depuis près de deux ans, la santé mentale est mise à rude épreuve par la pandémie de covid-19 et les mesures sanitaires qui l’accompagnent. Des inquiétudes sur les conséquences néfastes à long terme ont rapidement émergés, en particulier pour les adolescent-es et les jeunes adultes.
Si les statistiques officielles des décès par suicide ne seront pas connues avant au moins une année, les sondages, études et articles publiés depuis le début de la pandémie révèlent que les principaux indicateurs de la santé mentale sont au rouge. À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale qui a eu lieu le 10 octobre, Léonore Dupanloup, responsable de communication et de prévention médias pour STOP SUICIDE, fait le point sur les données disponibles à ce jour.
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Dans cette étude menée en 2011 au Royaume-Uni, 22 personnes ayant survécu à une tentative de suicide expliquent ce qui a influencé leur choix de méthode. Parmi les sources d’information les plus citées, la télévision (fiction), internet et les actualités sont en tête. Les témoins ont souvent été exposés par inadvertance à ces contenus : ils n’ont pas cherché activement ces informations, ils sont « tombés dessus ».
Ces résultats appellent les journalistes (et toute personne amenée à s’exprimer sur le suicide) à la plus grande prudence en ce qui concerne le traitement médiatique du suicide. En particulier, mentionner une méthode et donner des détails sur sa mise en oeuvre doit être évité afin d’éviter tout risque de contagion.
Pour plus d’infos sur la méditatisation du suicide, consultez les pages Presse !
Résumé en français : 2011_BIDDLE_Information_sources_used_by_the_suicidal_RESUME
Texte complet en anglais : 2011_BIDDLE_Information_sources_used_by_the_suicidal